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sfoc courbevoie natation

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Au début des années
soixante, le comité directeur du club fait le choix avec
l'appui de la municipalité de Boulogne-Billancourt, de
construire une piscine pour donner enfin à sa
section de compétition les moyens de ses ambitions.
L'inauguration de cette superbe installation se fait le 30
octobre 1962,
dans l'enthousiasme général. L'un des meilleurs
entraîneurs du monde , Alex Ferencsfy
arrive au Stade et prend la direction technique. |
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Petite histoire
du SFOC
Au Stade Français, ce n'est qu'en novembre 1925
que la décision fut prise de se jeter enfin dans le grand bain de
la natation de compétition.
L'absence de piscine explique le retard avec
lequel on arborait alors l'un des principaux sports de base.
Au cours de ces quinze premières années,
l'histoire de la natation « bleu et rouge » se forge au gré de
séances d'entraînement dans les piscines parisiennes, et
s'illustre d'un premier titre de champion de France, pour l'équipe
du 4 x 100 m nage libre, en 1933,
puis d'un second en 1935,
pour l'un des meilleurs nageurs français de l'avant guerre, Jacques
Cartonnet, recordman du monde du 200m en brasse.
Entre 1947
et 1954,
c'est au moins un titre qui revient aux Stadistes, grâce aux
performances de Josette Aresne-Delmas et de Maurice
Lusien, qui dominent la brasse française.
A partir de 1954,
une brillante équipe de jeunes se constitue autour de Christine
Caron , que la France appelle affectueusement «Kiki»
et qui deviendra championne des USA et médaille d'argent au
J.O. de Tokyo en 1968.
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En juin 1973,
une rencontre entre dirigeants Stadistes dont Claude Baehr
et Gérard Monnet et les responsables du sport à
Courbevoie, notamment Pierre Marot, directeur
du Centre Olympique de Courbevoie (C.O.C.), conduit
à imaginer une expérience originale et même exemplaire, en
associant un grand club sportif et une municipalité.
Le Stade dispose d'un potenciel de haute
valeur, et Courbevoie déplore l'absence d'une élite sportive
dans le magnifique ensemble nautique qu'elle vien d'inaugurer.
Le 11 septembre 1973,
l'acte de naissance du « Stade Français Olympique Courbevoie »
(S.F.O.C.), est signé Le maire de l'époque en devient le
premier président, et André Vernières, président
du Stade Français, le premier vice-président.
Le S.F.O.C. gravit les échelons de la renommée
sportive. Pierre Baerh et Sylvie Testuz,
demi finaliste du 100 mètres dos aux J.O de Montréal
en 1976,
collectionnent les titres et de nombreux jeunes apparaissent au
palmarès des compétitions.
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Dix ans plus tard, Jean
François, puis Patrice Ravelinghien et Pierre
Baehr parviennent à maintenir la natation aux
avant-postes mais la gestion de cette piscine devient de
plus en plus difficile et le comité directeur renonce
à l'exploitation
La section natation tient alors le haut
du plot au plan nation. Une première relève participe
grandement à la victoire du 10 x 100m en 1980
à Bordeaux, puis en 1981
au titre envié de champion de France Interclubs chez
les garçons alors que les filles récoltent une
très honorable 3e place. En 1983,
à Strasbourg, à l'occasion des championnats de France
d'hiver, c'est un nouveau titre au 10 x 100m
nage libre. |
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La moisson des médailles se
poursuit avec Véronique Jardin, plus de 20
fois Championne de France en dos et en libre et sélectionnée aux
Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984.
1981
est une date capitale dans la vie du club. Alex Ferenczfy
décide de renoncer à ses activités et propose pour le
remplacer Jean Pommat, un de ses anciens
grands nageurs.
Mais la natation française
poursuit son évolution vers un semi-professionnalisme amenant les
clubs à pratiquer une politique de recrutement pas toujours très
honorable, et à laquelle aussi bien le Stade Franais que
Courbevoie refusent de souscrire.
Dans le même temps, la Fédération Française
de Natation met en place une structure parallèle avec la création
de centres d'entraînement de haut niveau dans différentes
régions de France, se posant en concurrente de ses propres
administrés.
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Cela conduit le Club, à
partir de 1988,
à se consacrer prioritairement aux jeunes, pour
tenter de reprendre progressivement un rang plus en
rapport avec son prestigieux passé. |
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